Economie de proximité : une croissance stabilisée
Par Sophie MENSIOR - Le 13 / 11 / 2018
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Au troisième trimestre 2018, les entreprises de proximité voient leur chiffre d’affaires augmenter de 1,5 %, soit le même score que celui des deux premiers trimestres. Si la croissance est limitée, elle est stabilisée selon une enquête de l’U2P.
« La croissance de l’économie de proximité se confirme trimestre après trimestre. Cette stabilité est le premier pas vers un retour à la confiance des chefs d’entreprise ». C’est ainsi qu’Alain Griset, président de l’U2P commente les résultats de l’enquête de conjoncture réalisée au troisième trimestre 2018 par l’institut I+C.
En effet, pour le 3ème trimestre consécutif, le chiffre d’affaires des entreprises de l’artisanat, du commerce alimentaire de proximité-HCR et des professions libérales enregistre une progression de 1,5 % par rapport à l’année précédente. En tendance annuelle, la croissance de l’économie de proximité est stabilisée à 1,5 %.
L’artisanat : moteur de la croissance
En termes de secteurs, c’est l’artisanat qui demeure le moteur de cette croissance avec une hausse de 2 % au cours du 3ème trimestre et de 2,5 % en tendance annuelle. Le commerce alimentaire et les hôtels-cafés-restaurants poursuivent leur lent redressement entamé en 2016, avec un chiffre d’affaires en hausse de 0,5 %.
En revanche, les professions libérales connaissent une moindre progression pour le deuxième trimestre de suite, avec une croissance de 0,5 % ce trimestre et de 1 % en tendance annuelle.
Baisse d’activité pour les entreprises sans salarié
L’enquête constate que la taille des entreprises de proximité a une forte incidence sur le résultat : les entreprises qui n’ont pas de salarié connaissent une baisse d’activité (-1 %), tandis que celles qui emploient plus de 10 salariés sont, quant à elles, en croissance de 2,5 %.
Quant au ressenti des chefs d’entreprise quant à la suite de leur activité, il progresse au cours du troisième trimestre avec 21 % qui anticipent une augmentation de leur chiffre d’affaires contre 13 % qui anticipent une détérioration.