Malgré une année compliquée, la filière jouet a pu tirer son épingle du jeu en affichant un recul de 1,5 % en 2020. Sur les 9 premiers mois de l’année, les ventes en ligne représentent 32 % des ventes totales de jouets.
Avec un dernier trimestre, qui pèse à lui seul 55 % des ventes, en baisse de 2,2 %, le secteur du jouet a sauvé son année avec une baisse de 1,5 % en 2020. Tel est le bilan de la filière jouet, dévoilé par The NPD Group.
Inespéré, ce bon résultat ne prend toutefois pas en compte les ventes en forte progression des « market place » et les ventes directes des fabricants sur leurs sites Internet. « Les consommateurs ont répondu présent malgré la situation sanitaire en faisant leurs achats en magasins avant et après leur fermeture, et en achetant en ligne ou en Click & Collect pendant les périodes de fermeture » s’est félicité Florent Leroux, président de la FJP (Fédération française des industries jouet puériculture).
Pour Philippe Geydon, co-président de la FCJPE (Fédération des commerçants spécialistes de jouets et produits de l’enfant) : « L’année 2020 confirme l’attachement des consommateurs aux enseignes physiques ».
En termes de volumes, ils sont en recul de 8 % avec une augmentation du prix moyen de 7 % passant de 16,74€ à 17,83€ en moyenne. Une situation qui s’explique par un mix de produits achetés différent cette année, c’est-à-dire plus de produits onéreux et moins d’achats d’impulsion à petits prix.