Par Cyril ANDRE - le 18/12/18
Les repreneurs de TPE ou d’affaires artisanales ont bien souvent deux caractéristiques. D’une part, ils sont novices en tant que chef d’entreprise ; d’autre part, ils doivent s’occuper d’une multitude de tâches (notamment comptables et administratives) pour lesquelles ils ne possèdent pas forcément d’expérience. Dès lors, ils peuvent commettre des erreurs, de bonne foi, dans les rapports qu’ils peuvent avoir avec les différentes administrations.
Fort heureusement pour eux, et pour l’ensemble des chefs d’entreprise, la loi « pour un État au service d’une société de confiance » a instauré le principe du « droit à l’erreur » en matière administrative. Bien entendu, et c’est légitime, cette disposition est très encadrée. Le groupe de travail social de Walter France donne des précisions quant à l’application concrète de cette nouvelle législation.
Quel est le principe ? Ce droit à l’erreur consacre pour l’employeur le droit de se tromper dans ses déclarations à l’administration sans risquer une sanction dès le premier manquement. Ainsi, « l’employeur qui a méconnu, pour la première fois, une règle applicable ou qui a commis une erreur matérielle lors d’une demande de renseignement pourra régulariser cette situation pour éviter d’être sanctionné dans le délai imparti par l’administration concernée », expliquent les experts de Walter France.