Face à cette situation, 59 % d’entre elles ont pris des mesures : 35 % ont réduit ou aménagé les déplacements, 24 % ont augmenté leur prix de vente tandis que 11 % ont acquis des équipements plus autonomes.
Dans ce contexte, les chefs d’entreprise (89 %) attendent une ou plusieurs mesures des pouvoirs publics, en premier lieu une réduction des taxes sur les produits énergétiques. Sans surprise, 96 % refusent de financer certaines mesures, comme le chèque carburant.
A plus long terme, 68 % des chefs d’entreprise déclarent avoir planifié une stratégie énergétique au cours des prochaines années, 51 % envisagent d’acquérir des équipements plus économes tandsique 28 % sont résolus à faire jouer la concurrence entre les fournisseurs d’énergie.
Enfin, seulement 16 % des dirigeants estiment que leur entreprise pourra ne plus consommer de produits énergétiques à base de pétrole ou de gaz, à moyen-long terme.
Face aux différents blocages, la CPME appelle à l’apaisement et réclame un geste fort du gouvernement sous forme d’un moratoire stoppant l’application des nouvelles augmentations de taxes sur les carburants, prévues en janvier prochain. En parallèle, elle souhaite que la liberté de circulation et de travailler soit assurée par les pouvoirs publics.