La décision du gouvernement de fermer les commerces dits « non essentiels » en Ile-de-France, dans les Hauts-de-France, en Seine Maritime, dans l’Eure et les Alpes Maritimes a suscité l’incompréhension. Notamment chez les professionnels du textile-habillement, des chaussures, des bijoux, des magasins de jouets….
« Plus encore, en dehors du fonds de solidarité pour les plus petites entreprises, nous attendons désormais la mise en œuvre rapides des aides promises pour la prise en charge des coûts fixes, des loyers et des stocks, alors que le risque de faillite pour certains commerçants devient plus que jamais réel » indiquent CCI France et le Conseil du commerce de France (CdCF) dans un communiqué commun.
Les deux protagonistes estiment que « ces mesures fragilisent encore plus ces secteurs ». Par ailleurs, le retour de la distinction entre ceux qui vendent des produits de première nécessité et les autres, qui avait fait l’objet de nombreuses critiques lors du confinement en novembre dernier, n’est pas compris. « Depuis plusieurs mois, nous le rappelons : tous nos commerces sont essentiels. Imposer une fermeture à quelques secteurs est ressenti comme une stigmatisation de leur activité », rappelle Pierre Goguet, président de CCI France.
« Ce sont désormais 90 000 petits et grands commerces qui sont fermés et qui ne comprennent absolument pas pourquoi ils sont les seuls à être confinés », ajoute également William Koeberlé, président du CdCF.
Pour les deux organisations professionnelles, « cette décision brise la dynamique dans laquelle ces commerçants s’étaient inscrits ces derniers mois ». Les risque de les voir jeter l’éponge et fermer le rideau sont forts…
Pour conclure, Pierre Goguet et William Koeberlé estiment qu’il va falloir mettre en place un nouveau « plan de relance du Commerce » massif, pour soutenir les professionnels les plus touchés.