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Climat des affaires : fléchissement en mai

Par Sophie MENSIOR -  
Le 24/05/19
Il s’était nettement amélioré en avril, mais le climat des affaires dans le commerce de détail et le commerce et réparation automobile s’affaiblit en mai 2019. L’indicateur qui le synthétise perd deux points et se situe à 104, au-dessus de sa moyenne de longue période (100), indique l’Insee dans son enquête mensuelle de conjoncture.

Net repli sur les ventes prévues et intentions de commande

En mai 2019, les chefs d’entreprise sont nettement moins nombreux qu’en avril à signaler une hausse de leurs ventes prévues et de leurs intentions de commande. Ils sont aussi optimistes qu’en avril concernant les perspectives générales d’activité du secteur.

Depuis le début de l’année, les commerçants faisaient état de plus en plus souvent des stocks inférieurs à la normale mais en mai, la situation se redresse après 4 moins consécutifs de baisse et retrouve sa moyenne.  Quant à la situation de trésorerie, elle est jugée aussi favorable qu’en mars.

Dans le commerce de détail plus précisément, le climat des affaires se dégrade en mai après une brève embellie. Dans leur ensemble, les détaillants sont bien plus nombreux qu’en avril à signaler une baisse de leurs ventes prévues et de leurs intentions de commande, essentiellement du fait des détaillants du commerce généraliste.


Commerce et réparation automobiles : climat des affaires stable à un niveau élevé 
 

Dans le commerce et la réparation d’automobiles et de motocycles, l’indicateur de climat des affaires est stable en mai. A 110, il demeure largement au-dessus de sa moyenne de longue période (100).

Les chefs d’entreprise de ce secteur sont plus optimistes qu’en avril sur l’activité à venir. Les indicateurs sont là pour en témoigner : le solde relatif aux ventes prévues rebondit, celui des intentions de commandes augmente de nouveau. Tous deux se maintenant au-dessus de leur moyenne de longue période, au plus haut niveau depuis décembre 2018 pour les intentions de commande. Les stocks sont jugés plus élevés qu’en avril. Quant à la situation de trésorerie, elle est jugée aussi favorable qu’en mars.