AccueilActualité du commerce à la une  > Coronavirus : les réactions des acteurs économiques

Coronavirus : les réactions des acteurs économiques

Par Sophie MENSIOR -  
Le 10/03/20
Les acteurs économiques nationaux ont été réunis à Bercy lundi 10 mars par Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances, Muriel Pénicaud, ministre du Travail, et Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie et des Finances à propos du Coroniavus et de son impact sur l’activité économique. Les ministres présents ont pris l’engagement de mettre en place une automaticité des demandes de report d’échéances sociales sur simple appel. Ils ont également assuré faire le nécessaire pour que les demandes d’activité partielle soient traitées dans un délai de 48 heures.

Les organisations professionnelles ont réagi aux différentes mesures prises par le gouvernement pour soutenir les entreprises. L’Union des entreprises de proximité (U2P) les a accueillies favorablement et « veillera à en informer les 3 millions d’entreprises de proximité dans les meilleurs délais ». Pour l’organisation professionnelle, « la possibilité pour les entreprises de reporter de manière simplifiée les charges du 15 mars, de même que la perspective de dégrèvements d’impôts accordés au cas par cas, vont dans le bon sens ».

Prise en charge des pertes d’exploitation
 

L’U2P souhaite également que le gouvernement envisage une prise en charge des pertes d’exploitation subies par les entreprises artisanales, commerciales et libérales, si besoin par l’intermédiaire des compagnies d’assurance.

De son côté, La CPME a fait valoir la nécessité de mobiliser d’autres secteurs du monde économique, qu’il s’agisse du secteur bancaire, des assurances ou des bailleurs, qui doivent être tous conscients de la fragilité des petites entreprises. Une demande déjà formulée par 5 fédérations du commerce dans un communiqué commun.

François Asselin, son président, présent à cette réunion, a également suggéré que les pouvoirs publicis puissent, dans certains cas, prendre en charge la part de financement restant à l’employeur en cas de chômage partiel.