Pour la période estivale, les soldes, dont les dates sont fixées par la loi, ont débuté ce mercredi 22 juin et prendront fin le 19 juillet, sauf pour certains départements. Pour les Alpes-Maritimes, elles se déroulent du 6 juillet au 2 août 2022 et pour la Corse du 13 juillet au 9 août 2022
Pour rappel :
– Les produits soldés doivent avoir été proposés à la vente et payés depuis au moins un mois avant le début des soldes ;
– Dans le magasin, la distinction entre les articles soldés et non soldés doit clairement apparaître aux yeux des consommateurs : étiquetage précis, localisation séparée dans le magasin, notamment ;
– Les rabais doivent être clairement signalés et proposés par rapport à un prix de référence réel. Il est ainsi interdit d'augmenter le prix d'un produit avant la période des soldes, dans le but de faire croire à une offre promotionnelle plus importante qu'elle ne l'est réellement.
Sous peine d'une amende de 1 500 €, toute publicité relative à une opération de soldes doit mentionner : la date de début de l'opération et la nature des marchandises soldées, si la totalité des produits de l'établissement n'est pas concernée par le déstockage.
Ces soldes d’été débutent dans un climat incertain. Depuis ces deux dernières années, le contexte est défavorable pour les ventes en magasin : télétravail, commerce en ligne, achats de "seconde main"…
« Les commerçants indépendants, fragilisés, éprouvent de plus en plus de difficultés à faire face aux charges fixes, et surtout aux loyers élevés de la capitale », note le Crocis, l'observatoire économique de la CCI Paris Ile-de-France.
A ces difficultés s’ajoute aujourd’hui la flambée des prix, qui touche clients et commerçants : avec une inflation de 5,2 % sur un an observée en mai 2022, les consommateurs risquent de devoir faire des arbitrages. Les secteurs, non prioritaires, notamment les achats « plaisir » dans la mode et la chaussure, pourraient en pâtir.
Cependant, la météo estivale pourrait déclencher des achats en magasin, telles que des petites pièces légères, à des prix accessibles.
Autre lueur d’espoir : les touristes sont de retour. Les commerçants parisiens retrouvent enfin la clientèle touristique absente depuis deux ans. Le week-end de Pâques ayant marqué un tournant avec 82 % de taux d’occupation hôtelière, alors que ni les Russes, ni les Asiatiques n’étaient présents…
