Les plus concernés sont l’industrie et les services aux entreprises. De même, les cafés-hôtels-restaurants, qui connaissent un regain d’activité avec une fréquentation touristique très dynamique. En revanche, le commerce de détail non alimentaire connaît plus difficultés, en raison notamment de la concurrence du e-commerce.
En ce qui concerne la situation financière, elle dépend du secteur d’activité des chefs d’entreprise interrogés : elle s’améliore sensiblement dans l’industrie et les services. En revanche, elle se dégrade dans la construction. Elle dépend également de la taille : elle est bien meilleure dans les grands établissements que dans les PME. Le constat est le même pour la trésorerie, celle des PME restant fragile.
Seuls 28 % des dirigeants des PME en Ile-de-France ont prévu d’investir dans les six prochains mois, essentiellement pour réaliser des gains d’efficacité et renouveler les équipements. En termes d’emploi, ils restent prudents et sont peu nombreux (13 %) à vouloir embaucher.
Pour Didier King, président de la CCI Paris-Ile-de-France, « nous sommes dans une situation à la croisée des chemins, tel est l’enseignement de cette dernière vague d’enquête ». L’emballement de septembre 2017 n’est plus de mise, et le réalisme est de retour.
« Le contexte actuel est un peu compliqué : les réformes (code du travail, apprentissage, bientôt la loi Pacte…) se mettent en place mais les effets ne se feront pas sentir tout de de suite », ajoute le président. « Le vrai problème concerne les entreprises de petite dimension, notamment les petits commerces, qui ont besoin d’être accompagnés », estime-t-il.