AccueilActualité du commerce à la une  > Des mesures d’urgences pour soutenir les commerçants nantais

Des mesures d’urgences pour soutenir les commerçants nantais

Par Sophie MENSIOR -  
Le 05/02/19
La succession des manifestations, depuis  le début du mouvement des « Gilets Jaunes », pèse sur la trésorerie des commerces de centre-ville. D’après  l’association de commerçants nantaise Plein Centre, les pertes d’exploitation  atteignent 20 à 60 % du chiffre d’affaires, selon les boutiques et les secteurs d’activité.

Trois mesures d’urgence

Pour aider les commerçants, restaurateurs, cafetiers et hôteliers à faire face à ces difficultés, La Ville de Nantes a annoncé trois mesures d’urgence, décidées en accord avec  la Chambre de commerce et d’industrie (CCI), les associations de commerçants Plein Centre et Unacod, l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih) et le Groupement national des indépendants (GNI) :

-un fonds exceptionnel de soutien de 350 000 euros sera créé pour aider les commerçants ayant le plus durement subi les dégradations, notamment les petits commerçants indépendants.

-tous les commerçants, restaurateurs, cafetiers et hôteliers du centre-ville seront exonérés des droits d’occupation temporaires du domaine public (terrasses, chevalets, kakémonos..) pour un mois, soit une enveloppe de 100 000 euros au total.

une aide supplémentaire de 50 000 euros sera apportée aux associations de commerçants, Plein Centre et Unacod, pour renforcer leurs actions de dynamisation du centre-ville.

L’ensemble de ces mesures d’urgence, dont le montant total s’élève à 500 000 euros, « doivent aider les commerçants à passer la crise », souligne Johanna Rolland, maire de Nantes et présidente de Nantes Métropole.  

Nouveau plan d’actions pour le centre-ville
 

Mais la mairie ne s’arrête pas là. Elle annonce pour le printemps un nouveau plan d’actions pour le centre-ville  « Ces mesures s’inscrivent dans une réflexion plus globale pour soutenir et développer le commerce de centre-ville, que nous menons avec les associations professionnelles », ajoute la maire de Nantes.

En décembre dernier, le Conseil métropolitain avait déjà voté le gel pour 2019, des tarifs des droits de place, enseignes et pré-enseignes et la stabilité de la taxe de séjour perçue par les hôteliers.