La mise en place sera progressive. Une phase test a été lancée lundi 24 février, chez 22 buralistes répartis dans 10 départements : Haute-Saône, Vaucluse, Gard, Côtes d’Armor, Yvelines, Oise, Marne, Corrèze, Corse du Sud, Loire.
Dans un second temps, à partir du 15 avril, le service sera étendu à 9 autres départements, soit 600 buralistes. A compter du 1er juillet, il sera accessible dans toute la France chez 6 200 buralistes.
La Confédération des buralistes, associée pour la partie technique à la FDJ, a remporté l’appel d’offres public lancé par la DGFIP (Direction générale des finances publiques) en décembre 2018. Il s’agit d’une nouvelle mission confiée par l’Etat aux buralistes, préposés de l’administration, déjà formés à ce niveau de responsabilité.
Toutefois ceux qui vont proposer ce nouveau service public ont suivi une formation spécifique portant sur la technologie employée, mais aussi la confidentialité, la lutte contre le blanchiment et la contrefaçon.
Les buralistes sont en effet engagés dans un plan de transformation, afin de faire du bureau de tabac un lieu du quotidien des Français. Confrontés à une baisse de consommation due notamment à une hausse régulière du prix du paquet de cigarettes,- il devrait coûter 10 € d’ici la fin de l’année-, les débitants doivent trouver de nouvelles sources de revenus.
La liste des buralistes proposant ce service sera consultable auprès du centre des finances publiques local et sur le site impots.gouv.fr