Malgré les dispositifs d’aide mis en place par l’Etat, le point de vue des chefs d’entreprises sur leur trésorerie s’est encore dégradé avec une opinion négative qui passe de 37 % au premier trimestre à 56 % au deuxième, un indicateur qui traduit « la grande fragilité financière d’une majorité d’entreprises », souligne l’Union des entreprises de proximité.
55 % des entreprises ont eu recours à un dispositif d’aides depuis le début de la crise sanitaire mais avec de grandes disparités : seules 19 % des entreprises de l’alimentation en ont bénéficié contre 92 % des hôtels-restaurants. Principales aides reçues : le premier volet du Fonds de solidarité (47 % des entreprises) et les reports de charges (43 %). En revanche, seules 2 % des entreprises ont bénéficié du deuxième volet du Fonds de solidarité et 3 % d’exonérations de charge.
Commentant ces résultats, le président de l’U2P, Laurent Munerot, estime que « le moment n’est pas venu de mettre fin aux mesures de soutien. Au contraire, il faut amplifier les dispositifs, notamment le prêt garanti par l’Etat (PGE) en permettant aux entreprises d’étaler les remboursements dans le temps et à moindre coût ».