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Fleuristes, jardineries, animaleries : des commerces dans le vert

Par Sophie MENSIOR -  
Le 21/11/17
L’Insee s’est penché sur le commerce de  détail de végétaux et d’animaux de compagnie.  Comment se compose-t-il ? De fleuristes, de taille modeste, de jardineries avec des surfaces de vente plus importantes, et d’animaleries. Les enseignes les plus répandues sur le territoire étant Gamm Vert, Jardiland et Truffaut.

Un secteur qui va de l’avant

En 2015, le secteur comprend 13 200 entreprises (sociétés ou entreprises individuelles), qui emploient 13 500 salariés. Elles réalisent  6,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires, 2,7 milliards de marge commerciale et  1,6 milliard de valeur ajoutée. Il représente 4 % du chiffre d’affaires du commerce de détail spécialisé en produits non alimentaires (biens culturels, habillement, équipement du foyer…)

Il s’agit d’un secteur dynamique : en moyenne annuelle, entre 2010 et 2015, le chiffre d’affaires a augmenté  de 3,2 % en valeur.  Il s’est cependant replié entre 2012 et 2015, en raison du ralentissement de la consommation des ménages. La hausse des prix a compensé partiellement la baisse des volumes en 2013 et 2014, mais pas en 2015. En 2016, l’activité est repartie nettement à la hausse (+4,2 %).

Des entreprises de petite taille

La plupart des entreprises du secteur sont de petite taille : 78 % ont au plus un salarié. Ces petites structures réalisent 20 % du CA du secteur  (contre 10 % dans les autres secteurs du commerce de détail alimentaire non spécialisé). Elles possèdent la spécificité d’exercer une activité artisanale de mise en valeur des produits en vente.  Les unités de 10 salariés ou plus réalisent 60 % du chiffre d’affaires du secteur.

Les entreprises de ce secteur possèdent au total  17 300 magasins. Pour près de 8 d’entre elles sur 10, la surface de vente moyenne par magasin est inférieure à 120m².  A l’ opposé, pour les 6 % plus grandes, elle est supérieure à 400 m².

Marges commerciales et frais de personnel plus élevés

 

Quant aux taux de marge commerciale, il est relativement élevé : 45 %, de 7 points supérieur  à celui de l’ensemble du commerce spécialisé non alimentaire.
La part des frais de personnel salarié y est plus importante que dans les secteurs de comparaison. Selon l’Insee, il est possible que les chefs d’entreprise des petites structures se versent davantage un salaire plutôt que de se rémunérer sur l’excédent brut d’exploitation. En conséquence, le taux de marge d’exploitation est un des plus faibles (16%), comparables à celui des commerces d’autres équipements de la maison.