Sur les Champs-Elysées, la très grande majorité des commerces, des cafés restaurants et d’une part importante des kiosques ont été atteints. « Il s’agit de façon très majoritaire d’enseignes nationales et internationales (85 à 90 % des commerces) », précise la chambre de commerce et d’industrie Paris Ile-de-France. Tous les secteurs d’activité ont été touchés : restauration, hôtellerie, équipement de la personne, équipement sport et mode, bijouterie-joaillerie-horlogerie, téléphonie et technologie, parfumerie-cosmétique, optique, boulangerie-pâtisserie, banques…
Dans ce contexte très difficile pour le commerce parisien, la CCIP sollicite de la part des pouvoirs publics des mesures fortes. Parmi celles-ci, un véritable plan d’urgence pour le commerce parisien.
Face à cette situation alarmante, Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances, reçoit lundi 18 mars, les représentations des organisations professionnelles afin d’évaluer les conséquences économiques du mouvement des Gilets Jaunes, entamé il y a 4 mois, sur les commerçants.
Sont ainsi conviés à Bercy les organisations patronales (Medef, CPME, U2P…), les fédérations de commerçants et d’artisans (FCD, Alliance du Commerce, CDF, CDCF), les représentants des assureurs (FFA), des banques (Bpifrance, Fédération bancaire française), les chambres consulaires (CMA, CCI…) et les représentants de l’hôtellerie-restauration, (Umih, Synhorcat…)
Le bilan est lourd : sans compter cette dernière journée de samedi, la Fédération française de l’assurance (FFA) estime à 170 millions d’euros les dégâts, dans toute la France, des manifestations liées aux Gilets Jaunes.