Dans la pratique, la décision d’accorder ou non ce délai, portant ainsi le différé de remboursement à 2 ans, appartient aux banques. Or selon la CPME, « il apparaît aujourd’hui que certaines font preuve de frilosité », elle les appelle donc « à ne pas abandonner les entreprises au milieu du gué. »
Pour l’organisation patronale, il serait cohérent que ce différé supplémentaire d’un an soit de droit, a minima pour les entreprises continuant à faire l’objet d’une fermeture administrative ou celles dont l’activité dépend de ces secteurs.
Au-delà, la confédération des PME souhaite, dès à présent, que les entreprises puissent regrouper toutes les dettes et créances accumulés, via un « prêt consolidation » garanti par l’Etat et amortissable sur une durée de 10 ans, comme cela se pratique en Allemagne.