Dès le premier trimestre, de fortes chutes de neige ont perturbé l’économie, affectant particulièrement la restauration commerciale. Bénéficiant d’une embellie climatique et de la victoire de l’équipe de France lors de la Coupe du monde de football, les deuxièmes et troisièmes trimestres ont été meilleurs. Les voyants sont alors au vert, jusqu’au début du mouvement des « Gilets Jaunes », qui a perturbé la fréquentation des centres commerciaux et des restaurants. Les établissements situés en périphérie ont été particulièrement impactés par les blocages routiers.
Le secteur finit l’année sur une croissance totale de 1 % en valeur, tous circuits confondus et 56,1 milliards d’euros dépensés, soit une performance moins bonne qu’en 2017 (+1,8 % en valeur), mais équivalente à 2016.
La fréquentation progresse de 0,6 % tandis que le ticket moyen a augmenté de 0,4 %, pour atteindre la valeur de 5,6 € (tous circuits et tous moments de consommation confondus).
La restauration rapide a réussi à progresser de 1,2 % en visites sur l’année en maintenant une croissance constante sur les quatre trimestres, y compris le dernier, particulièrement difficile (+0,5 %). En revanche, la restauration à table voit ses visites reculer de 0,5 % sur toute l’année.
Le créneau snacking profite quant à lui des mutations des habitudes de consommation, avec des périodes « hors repas » en matinée ou au cœur de l’après-midi. Selon The NPD Group, « ces collations « entre deux » enregistrent la meilleure progression en termes de visites ». Tandis que les visites du soir stagnent et la fréquentation à l’heure du déjeuner est en recul de 4 % sur l’année.