Avantage en cette période de crise : les apprentis en sortie de formation peuvent compter sur un taux d’emploi (la chance d’accéder à un emploi dans les 7 mois suivant la sortie de formation) supérieur aux élèves formés par voie scolaire. Si la disparité tend à se réduire avec l’augmentation du niveau d’étude, au final, un apprenti de l’artisanat ayant son Brevet Professionnel en poche a un taux d’emploi à 7 mois (83 %), bien supérieur à un élève sortant de BTS (68 %).
Autre point positif constaté par le baromètre : 60 % des apprentis sont embauchés en emploi à durée déterminée (CDI) 7 mois après la fin de leur formation en apprentissage.
Diplôme en poche, l’accès à l’emploi des ex-apprentis est facilité par le fait que près d’un sur deux (46 %) est embauché par l’entreprise qui l’a formé. Quant aux secteurs d’activité, c’est celui du BTP où le taux de maintien dans l’entreprise est le plus élevé (52 %) suivi par le secteur des services (46%).
Le baromètre note également la diversité des parcours d’entrée en apprentissage. Si les jeunes démarrent majoritairement la préparation d’un métier avant 18 ans, l’apprentissage s’ouvre désormais aux plus de 26 ans : 1 600 apprentis ont fait ainsi leur rentrée (+25 % par rapport à l’an dernier).