Cette réussite repose notamment sur l’hébergement locatif, c’est-à-dire des emplacements équipés de mobil-homes, de chalets, de yourtes, de roulottes, de cabanes dans les arbres ou bien encore de tentes équipées. Bien qu’ils ne représentent pas l’essentiel des emplacements, ceux-ci réalisent la majorité des nuitées et marquent un record dans la durée des séjours (6,5 nuitées contre 5,1 pour le camping en moyenne et seulement 2,6 nuitées pour l’ensemble des hébergements touristiques voire 1,8 dans les hôtels).
En termes de situation géographique, les campings des zones littorales conservent leur fort pouvoir d’attractivité et concentrent l’essentiel de la fréquentation avec plus de la moitié des nuitées (56 %). Le rééquilibrage nord-sud amorcé en 2017 avec une plus forte progression de la fréquentation sur les littoraux bretons (+3,7 %), normands et du nord (+6,1 %) se confirme, les arcs atlantique et méditerranéen progressant d’à peine plus de 1 %.
On peut noter que le rétro-littoral (espaces ruraux et montagneux) résiste de mieux en mieux, il semble « qu’une tendance se dessine qui pourrait constituer un levier de croissance important pour le secteur dans les années à venir », estime la fédération.
Ce succès du camping est porté par une montée en gamme qui répond aux attentes des touristes pour plus de confort et une offre d’activités élargie, expliquant l’essor des établissements 4* et 5*. Toutefois, avec près de 30 % des emplacements, les campings 1* et 2* constituent la plus forte source de croissance potentielle du secteur.
Des expériences ont démontré que de petits campings, aujourd’hui non-classés ou avec seulement 1* et 2*, peuvent devenir attractifs et rentables, y compris dans les zones rurales, particulièrement prisées par la clientèle urbaine.