AccueilActualité du commerce à la une  > Le secteur de la coiffure en chiffres

Le secteur de la coiffure en chiffres

Par Sophie MENSIOR -  
Le 16/09/19

En visite au Salon Mondial Coiffure Beauté (MCB), qui se tient du 14 au 16 septembre 2019 à Paris Expo, Porte de Versailles, Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’économie et des finances, a livré les chiffres clés du secteur de la coiffure, qui figure au deuxième rang des activités artisanales :
  • 86 000 établissements
  • 200 000 actifs
  • 17 000 apprentis
  • 6 milliards d’euros de chiffre d’affaires par an
  • Près d’1 million de clients par jour
« La coiffure, c’est du lien social, des emplois et du bien être au plus près des territoires. Nous avons en France une tradition d’excellence qui se perpétue et que nous devons faire connaître à l’international et aux plus jeunes. », a-t-elle déclaré lors de sa visite.

Les indépendants : 90 % du nombre d’établissements

L’Unec (Union nationale des entreprises de coiffure) donne des informations complémentaires sur ce secteur : parmi les salons, les indépendants représentent près de 90% du nombre d’établissements.  Autre donnée : 53,2 % des établissements n’emploient aucun salarié, ce chiffre était de 46 % en 2011.

Ceux qui exercent leur activité sous franchise, soit 6 500 points de vente, ont toutefois un poids économique important avec une moyenne d’effectif salarié plus importante et représentent entre 25 et 30 % du CA du secteur.
 
Le secteur de la coiffure à domicile s’est fortement développé depuis le début des années 2000. Le nombre d’activité a été multiplié par 2 entre 2000 et 2007 puis à nouveau par 2 entre 2007 et 2017. Les activités de coiffure à domicile représentent 25% du secteur en nombre d’activité.

Taux de reprise en chute depuis 2011

Avec l’arrivée du régime de l’auto-entreprenariat, le secteur a vu les immatriculations s’envoler depuis 2009, elles sont restées à un niveau élevé supérieur à 9 000 jusqu’en 2013. Leur baisse est amorcée depuis 2014, elle est de 9,6 % entre 2015 et 2017, année où 7 621 nouvelles immatriculations ont été dénombrées.

Quant au taux de reprise (nombre de reprises sur le nombre total d’immatriculations), il est de 11,3 %, ce taux ne cesse de chuter depuis 2011, date à laquelle il était de 18,4 %.

Enfin, en ce qui concerne le taux de création (nombre de nouvelles immatriculations par rapport au nombre total d’entreprises), il est de 8,5 % et perd 1 point par rapport à 2015.