On savait qu’ils étaient les chouchous des Français, une nouvelle étude, menée par l’institut CSA pour la CGAD (Confédération générale de l’alimentation en détail) en octobre dernier, vient le confirmer. L’image des commerces alimentaires de proximité reste excellente (91 %), particulièrement auprès des jeunes générations.

La crise sanitaire a valorisé leur rôle : 30 % en ont une meilleure image depuis le début de cette crise, tout particulièrement dans les commune rurales (34 %). Durant cette période, ces commerces ont joué un rôle essentiel : 73 % des Français ont été rassurés quant à la sécurité sanitaire dans les magasins de leurs artisans et commerçants de proximité, 70 % ont été rassurés sur l’origine des produits achetés. 69 % s’y sont rendus régulièrement et en ont été satisfaits. Grâce à ces commerçants, 64 % ont pu maintenir un lien social.

La boulangerie en tête des suffrages
 

La boulangerie demeure pour les Français, le commerce qu’il est important d’avoir près de chez soi (89 %), suivi par le primeur (78 %), l’épicier (74 %), le boucher (71 %), le pâtissier (67 %), le café restaurant (66 %), le poissonnier (66 %), le charcutier (65 %), le fromager (62 %).

Pour les Français, les commerces alimentaires de proximité offrent 4 atouts principaux : ils dynamisent les centres-villes (89 %), créent du lien social (88 %), assurent des débouchés aux producteurs locaux (85 %) et participent à l’aménagement du territoire (82 %).

Et pour la vie d’après…78 % des Français souhaitent avoir davantage de commerce alimentaire de proximité spécialisés près de chez eux, un score un peu plus important que lors de la précédente enquête de 2018 (74 %).

« Les résultats de cette nouvelle enquête montrent que nos entreprises de proximité, qui exercent aussi bien leurs activités en magasin, que sur les marchés ou bien encore sur la voie publique, sont essentielles mais surtout indispensables pour la vitalité d’un quartier, d’un centre-ville ou d’un centre-bourg. La crise sanitaire a mis en avant ce rôle majeur », commente Joël Mauvigney, président de la CGAD.