La composition du commerce de centre-ville dépend également de sa taille. Les plus petits d’entre eux sont davantage structurés autour des agences bancaires et immobilières, des commerces alimentaires et des soins corporels. A contrario, lorsque la taille du centre-ville augmente, c’est au profit d’activités plus axées sur la restauration et les débits de boissons, ou l’équipement de la personne.
La dynamique commerciale des centres-villes des VTI est globalement orientée à la baisse. Entre 2009 et 2015, les effectifs salariés du commerce de proximité en centre-ville ont baissé, dans 8 villes sur 10.
Autre constatation de l’étude de l’Insee : les commerces des VTI dans leur ensemble se portent globalement mieux que leurs pôles commerçants de centre-ville. A l’échelle de la France métropolitaine, 600 établissements et 3 500 emplois salariés ont été détruits dans les centres-villes des VTI chaque année, entre 2009 et 2015. Sur cette même période, ces agglomérations connaissaient une augmentation de 100 établissements et 1 600 salariés par an.
Les villes de taille intermédiaire connaissent des situations démographiques, économiques et sociales variées. Le commerce de centre-ville résiste mieux dans les communes où la population est en croissance avec un contexte socio-économique favorable (Gaillac, Belleville-en-Beaujolais ou Auray). Idem pour celles qui ont une forte composante touristique (Capbreton, Saint-Rémy de Provence, Chamonix-Mont-Blanc…)