Ce marché émergent devrait connaitre encore de belles années, porté par un effet de mode mais aussi l’enthousiasme des investisseurs et des pouvoirs publics.
Selon Xerfi, 3 modèles cohabitent aujourd’hui :
–les « incubateurs », qui ont valeur de test pour de jeunes restaurateurs
–les « vitrines », qui associent des grands noms du métier à des jeunes restaurateurs débutants
-les « réhabilitateurs », c’est-à-dire des projets de halles gastronomiques qui s’inscrivent dans le cadre de projets immobiliers mixtes.
Le business model de ces lieux (aires de restauration, halles gourmandes…) présente un triple intérêt :
-pour le gestionnaire, il s’agit d’un pôle d’attraction et d’une logique de volume qui permet de générer des économies d’échelle.
–pour les restaurateurs, il permet de baisser les coûts en mutualisant les charges (loyer, énergie, nettoyage…)
-pour le client, le food court propose une variété de choix et des activités culturelles et festives dans un lieu singulier.
Quels sont les acteurs susceptibles de tirer leur épingle du jeu ? Selon l’avis des experts de Xerfi-Precepta, les promoteurs immobiliers sont bien placés pour profiter de l’engouement ces prochaines années, en raison de leur force de frappe financière, de leur patrimoine foncier et du trafic généré dans leurs centres commerciaux.
Les grands magasins peuvent aussi capitaliser sur la détention d’un patrimoine et des ressources clés (moyens financiers) pour élaborer des projets de halles gourmandes. C’est le cas des Galeries Lafayette Gourmet ou du Printemps du goût.
Mais surtout les food courts risquent de se heurter à la concurrence des chaînes de restauration rapide, des concepts de snacking des GSA, des boulangeries, voir des foodtech de restauration virtuelle…Un marché, qui risque sans nul doute, d’aiguiser les appétits…