L’effet « taille » est manifeste : plus le chiffre d’affaires est important, plus l’activité se rétracte. Ainsi les libraires qui réalisent un CA de plus de 4 millions d’euros subissent une baisse moyenne de plus de 9 %.
La majorité des rayons sont en baisse, à l’exception de la littérature, de la bande dessinée et du pratique, qui représentent à eux trois la moitié des ventes en librairie en 2020. Pour le tourisme, le livre d’art (fermeture des musées, annulation des expositions) et l’universitaire, ces contre-performances sont directement imputables à la crise sanitaire.
Considérées comme des commerces « non essentiels » pendant le deuxième confinement, les librairies ont pu rouvrir finalement le 28 novembre 2020 et profiter pleinement des achats pour les fêtes de fin d’année. Selon les estimations du syndicat, pendant le deuxième confinement, les ventes par correspondance et sur leur pas de porte (click and collect) étaient autorisées, ce qui leur a permis de réaliser jusqu’ à 20 % du chiffre d’affaires effectué en temps normal.