En effet, les ventes de fin d’année ont été peu significatives, avec une baisse de 20 % du chiffre d’affaires par rapport à décembre 2017, selon la Fédération Nationale de l’habillement. La saison dans son ensemble avait déjà été peu probante, avec un recul de 2,9 % de la consommation de textile et d’habillement en France selon l’Institut Français de la Mode (IFM). Le poste de dépense textile-habillement-chaussures représente aujourd’hui 4 % des dépenses totales de consommation des ménages alors qu’il s’élevait à 10 % en 1960.
Face à cette situation, certains commerçants parisiens ont déjà lancé des opérations de ventes privées dès le lendemain de Noël en proposant à leurs clients des rabais de -30 % et -40 % sur un certain nombre de produits pour compenser la chute des ventes de décembre, selon une enquête du Crocis, l’Observatoire de la CCI Paris Ile-de- France.
Et dès le premier jour des soldes, des rabais élevés étaient proposés, de l’ordre de 50 % en moyenne, voire même 70 % sur certains produits secondaires (gants, écharpes…), avec des rabais supplémentaires lors d’achats de plusieurs articles.
S’il est difficile de prédire ce qui va se passer réellement pendant ces six semaines de soldes, le Crocis a prévu d’effectuer un bilan le 14 février prochain.
Quant à celles de l’été prochain, leur durée devrait passer à quatre semaines, pour répondre à une demande des commerçants. Par ailleurs, certains d’entre eux souhaitent une avancée de la date de démarrage, qui pourrait survenir juste après Noël, comme c’est déjà le cas dans d’autres pays comme la Grande-Bretagne…Les soldes constituent la seule période de l’année pendant laquelle ceux-ci peuvent vendre à perte.