Après une année 2016 difficile,
l’hôtellerie française se remet en marche. Malgré un mois de mai terne marqué par une baisse de RevPar-Revenu par chambre disponible (-0,6 %), elle affiche une nette amélioration de ses performances sur les cinq premiers mois de l’année 2017.
Au niveau national,
la fréquentation atteint 62,9 %, soit une hausse de plus de 3 points par rapport à la même période de l’année précédente. Tels sont les chiffres communiqués par
MKG Consulting, spécialiste des études marketing pour l’hôtellerie et le tourisme. Ce chiffre permet de se rapprocher du niveau de 2011, année de référence de la dernière décennie, qui était de 63,8 %.
Politique tarifaire adaptée
Selon MKG Consulting, «
cette performance a pu être réalisée en partie grâce à une politique tarifaire adaptée mise en place notamment, dans une période post-attentats, par les hôteliers franciliens ». L’hôtellerie d’Ile-de-France pèse plus d’un tiers de chiffre d’affaires hébergement généré au niveau national. Cette politique tarifaire permet ainsi au RevPar de retrouver son niveau de 2014.
Au niveau national,
ce sont les catégories moyen et haut de gamme, qui ont le plus bénéficié du retour de la clientèle internationale au début de l’année 2017 et qui affichent une fréquentation en progression de plus de 4 points.
Dans le même temps,
les catégories super-économique et économique ont vu leur RevPar stagner (-0,3 % pour les hôtels super-économique et +0,5 % pour les hôtels économiques).
Des disparités entre la province et l’Ile-de-France
En Ile-de-France,
la relance de la fréquentation est présente mais moins significative et son niveau 2014 (année non marquée par des attentats) n’a pas encore été atteint (70,5 % en 2017 contre 72,7 % en 2014). On reste assez loin du niveau enregistré en 2011 (73,2 %).
Quant à la province
, l’optimisme est de rigueur car 2017 représente l’année de référence en termes de fréquentation et de tarifs. Sur les cinq premiers de l’année 2017, la fréquentation affiche 59,1 %, chiffre légèrement supérieur à celui de 2011. L’hôtellerie a su profiter d’une activité évènementielle et culturelle riche grâce à des agglomérations comme Bordeaux, Lyon et dans une moindre mesure Toulouse, Marseille et Strasbourg.
