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L’inquiétude demeure chez les commerçants

Par Sophie MENSIOR -  
Le 28/12/20
Les commerces dits « non essentiels » peinent à retrouver leur niveau d’activité, un mois après leur réouverture. Selon un communiqué du Conseil du commerce de France, qui regroupe une trentaine de fédérations professionnelles, « malgré une bonne reprise de la consommation liée au Black Friday et aux achats de fin d’année, le chiffre d’affaires de ces commerçants reste en deçà de leurs prévisions ».

Pour un grand nombre d’entre deux, l’année 2020 devrait se terminer avec un recul important de chiffre d’affaires, pouvant aller au-delà des -20 % dans certains secteurs comme l’habillement, la chaussure, la beauté-parfumerie ou la bijouterie.  Par ailleurs, le niveau des stocks reste encore très élevé, surtout dans le secteur de l’équipement de la personne.

« De nombreux commerçants pourraient décider de baisser définitivement leur rideau pour éviter de creuser leurs pertes et faire perdurer une situation économique insurmontable », estime William Koeberlé, président du Conseil du Commerce de France.

Soutenir les entreprises du secteur

Dans ce contexte, l’association professionnelle « compte vivement sur l’Etat pour soutenir les entreprises du secteur, et pas uniquement les plus petites car plusieurs réseaux d’enseignes sont proches de la cessation définitive d’activité ».

Elle demande instamment au gouvernement « de renouveler la procédure dérogatoire collective prévue en novembre et décembre pour pouvoir ouvrir tous les dimanches de janvier. »

Cette demande se justifiant d’autant plus, selon le CDCF, que « le gouvernement ayant décidé de reporter au 20 janvier le démarrage de soldes, les autorisations d’ouverture accordées par les maires pour les deux premiers dimanches de soldes ne sont plus valables ».