Pour les cafés-bars-brasseries, les pertes s’élèvent à -84 % à un an d’intervalle, -87 % pour les restaurateurs et -92 % pour les hôteliers. Malgré le dispositif d’aide, -92 % des entreprises en ont bénéficié-, le secteur pourrait détruire près de 200 000 emplois salariés.
Dans ce contexte pour le moins tendu, Alain Griset, ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et de la relance, chargé des Petites et moyennes entreprises, doit s’entretenir avec les syndicats professionnels de la restauration (Umih, GNI-HCR et le groupement national de la restauration GNR) afin de mettre en place un dialogue suite à l’annonce de l’interdiction au printemps 2021, des terrasses chauffées ou climatisées accueillant du public.
Dans un communiqué le gouvernement précise qu’il est « parfaitement conscient de la période difficile traversée par les professionnels de la restauration, c’est pourquoi cette mesure n’entrera en application qu’à la fin de l’hiver prochain ».