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Loire- Atlantique : les centres-villes attirent de nouveaux commerces

Par Sophie MENSIOR -  
Le 29/11/16
Quel est le paysage du commerce de détail en Loire-Atlantique ? La dernière étude « Expertise Eco », publiée par la CCI Nantes St-Nazaire,  permet d’en  savoir plus sur l’offre commerciale et de restauration et ses évolutions entre 2010 et 2015.

Selon  cette étude, 9 100 magasins offrent sur ce territoire presque 2 millions de surfaces de vente et pourvoient 40 700 emplois.

Les commerces de petits formats, essentiellement situés en centre-ville, représentent 70 % de l’appareil commercial et pourtant se concentrent seulement sur seulement 30 % des surfaces de vente. En moyenne, le nombre de commerces de moins de 300 m² a augmenté de 1 % entre 2010 et 2015.

La périphérie continue de grossir


Les points de vente localisés en périphérie (galeries et zones commerciales), alors qu’ils ne pèsent que 17 % du total, absorbent près des deux tiers des planchers commerciaux.

Avec une progression de 14 % de ses points de vente, de 10 % de ses surfaces et de 5 % de ses emplois entre 2010 et 2015, « la périphérie se montre plus dynamique que les centralités, en recul sur la même période pour les trois indicateurs » souligne l’étude.

De nouveaux commerces dans les centres-villes


Les épiceries fines, spécialités régionales et produits exotiques, commencent à s’implanter dans les centres-villes des communes les plus importantes (+ 29 points de vente entre 2010 et 2015, dont 17 établissements créés en 2015 !)

Les services matériels et l’alimentaire, avec respectivement 25 et 22 % des points de vente, dominent les moins de 300 m². Ces deux branches ont connu une bonne dynamique entre 2010 et 2015 avec une progression des points de vente (+3,4 % et +3,1 %) et des surfaces de vente (+5,2 % et +6,1 %).

La restauration se développe, surtout en périphérie


Entre 2010 et 2015, le département a perdu 17 établissements dans le secteur de la restauration, soit à peine 0,5 % de son effectif. C’est au niveau des centralités que le secteur s’est appauvri (-7,6) et dans les périphéries qu’il a gagné le plus d’unités (+46). Les établissements « isolés » géographiquement, autrement dit « épars  sont nombreux (27 %) contrairement à ce que l’on observe dans le commerce traditionnel (13 %).

Sur le département, qui compte 3390 cafés et restaurants, on observe une prédominance des restaurants classiques (traditionnel, brasserie) et rapides (fast-food, kebab, sandwicheries…), qui à eux deux représentent 75 % du parc des établissements.

La structure de l’offre s’est modifiée, avec par exemple, une augmentation très sensible de la restauration rapide, de spécialités ou encore des brasseries « gastro », à l’inverse de la restauration classique, qui perd de nombreuses unités.