AccueilActualité du commerce à la une  > L'U2P formule 13 priorités pour le prochain quinquennat

L'U2P formule 13 priorités pour le prochain quinquennat

Par Sophie MENSIOR -  
Le 17/03/17
 A la veille des élections présidentielles, les différentes organisations professionnelles formulent leurs demandes et revendications aux candidats. C’est le cas de l’U2P, qui représente depuis son union avec les professions libérales, 2,3 millions d’entreprises de proximité, soit les 2/3 des entreprises françaises. Elle a présenté jeudi 16 mars, ses 13 priorités pour le quinquennat  réunies dans un livre blanc.

Celles-ci  s’articulent autour de quatre thèmes :

donner un avenir à chaque jeune, c’est-à-dire adapter l’orientation scolaire aux besoins de l’économie, assouplir les règles de l’apprentissage et de la professionnalisation et renforcer la qualification.

centrer les politiques sur les TPE-PME, soit baisser le coût du travail, faciliter l’accès aux financements, supprimer les comptes pénibilité et la collecte de l’impôt sur le revenu par les entreprises

-garantir une concurrence loyale, c’est-à-dire adapter le régime de la micro-entreprise, réformer le statut de travailleur détaché et réglementer les plateformes collaboratives

réformer le droit du travail : simplifier radicalement le code du travail et redonner le pouvoir aux branches professionnelles.

Relancer l’apprentissage


Pour Alain Griset, le président de l’U2P :  » ce qui est urgent, c’est d’avoir des règles différentes de celles des grands groupes » . Il a souligné que tous les candidats reconnaissent  l’importance de ces entreprises de proximité mais que leurs propositions ne sont pas toujours en adéquation avec les revendications de l’U2P.

Interpellés sur ces propositions, Arnaud Montebourg, représentant Benoit Hamon, Anne-Marie Idrac représentant Emmanuel Macron et François Fillon en personne, ont répondu aux questions des représentants de l’Union des entreprises de proximité.

Certains sujets ont fait l’unanimité comme la relance de l’apprentissage. D’autres moins comme le RSI : François Fillon veut le réformer et le transformer en une caisse des indépendants, Emmanuel Macron veut plutôt le supprimer pour adosser les indépendants au régime général.  Quant à Benoît Hamon, il propose la création d’un Fonds national pour la reprise d’entreprise.