Les commerçants mentionnent la chaleur, qui a eu un effet négatif sur l’activité. Pour 47 % d’entre eux, elle a provoqué une forte baisse de fréquentation. « Les grands magasins et les centres commerciaux ont pu en revanche tirer leur épingle du jeu grâce à la climatisation dont ils sont équipés », souligne la CCI Paris Ile-de-France.
Pour les commerçants parisiens, les mouvements sociaux sont largement cités (77 %), comme responsables de répercussions importantes sur leur activité cette saison : 87 % évoquent une baisse de la fréquentation, 64 % une baisse du chiffre d’affaires et 37 % déclarent avoir même dû fermer leur magasin.
Le ressenti semble plus positif du côté des commerçants bretons ; pour 55 % des répondants, la fréquentation sur l’ensemble de la période des soldes d’été 2019 à été supérieure ou égale à 2018, le chiffre d’affaires en conséquence a été meilleur : 61 % ont eu un résultat supérieur ou égal à l’an passé. « Une embellie nécessaire pour refaire un peu de trésorerie », commente la CCI Ille-et-Vilaine.
Pour expliquer les causes de cette désaffection, les deux études pointent notamment une évolution des comportements d’achats.
Pour 82 % des commerçants rennais, plus de la moitié des clients s’informent sur Internet avant d’acheter, ils essaient en magasin avant d’acheter et demandent de nouveaux services.
Sont également pointées la valse des promotions et les ventes sur Internet, qui ont fait perdre aux soldes leur caractère d’évènement incontournables, pour 56 % des commerçants parisiens.
Du coup, les commerçants appellent de leurs vœux une diminution de la durée des soldes, 6 semaines, actuellement, une durée jugée trop longue et au final contre-productive. Ils ont été entendus puisque la Loi Pacte prévoit de réduire la période des soldes à 4 semaines à partir de janvier 2020.