De façon globale, ce sont les CHR qui reculent le plus pendant le premier confinement (-76,2 %) mais comblent leur retard de juin à septembre (-5,6 %). Le commerce alimentaire, n’ayant pas fait l’objet de fermeture, est celui qui s’en sort le mieux (-6,4 % de mars à mai) et 4,7 % de juin à septembre. Ce qui n’est pas le cas du commerce non alimentaire à -62,8 % de mars à mai et à 3,1 % de juin à septembre. BTP et fabrication tirent un peu mieux leur épingle du jeu : -25,5 % de mars à mai et -3,6 % après la levée des restrictions.
Quant aux secteurs les plus touchés pendant le premier confinement, outre l’hôtellerie-restauration, il s’agit du prêt-à-porter, des salons de coiffure et des instituts de beauté. Les secteurs les plus touchés à la sortie du confinement (de juin à septembre) sont les taxis/VTC, le BTP et l’hôtellerie.
L’étude FCGA/Atometrics livre également d’autres indicateurs, en se référant cette fois-ci à la même période de l’an dernier.
-Sans surprise, le nombre de créations d’entreprises est en recul de 22 % de mars à septembre 2020 par rapport à la même période en 2019.
–Le nombre de fermetures d’entreprise, est de façon plus inattendue, en baisse de -37 % par rapport à 2019, « il semble donc que les différentes aides et mesures de l’Etat aient permis aux TPE des métiers analysés de survivre à la perte quasi-complète de chiffre d’affaires de mars à mai 2020 », commente Atometrics.
-Là encore sans surprise, l’évolution du nombre de cessions de fonds de commerce suit la tendance observée pour les créations et les fermetures, en baisse de -29 % par rapport à 2019.
-Quant au prix médian de ventes de fonds de commerce, il reste stable par rapport à 2019 (environ 90 000 €). A la fin de l’été, la crise n’avait pas encore eu d’impact majeur sur la valeur des cessions.
-Les ouvertures de procédures collectives, sont de leur côté, en baisse de -46 % par rapport à la même période de 2019. Si l’on part du principe que celles-ci constituent un indicateur avancé des liquidations de demain, « la grande vague annoncée des fermetures n’était pas encore imminente fin août 2020 », estime Atometrics. Mais la crise sanitaire et économique est loin d’être finie…