« Pour les TPE, l’année 2021 est celle du rattrapage sous assistance », déclare Yves Marmont, président de la FCGA (Fédération des centres de gestion agréés), qui analyse, dans sa dernière étude, un échantillon de 230 000 TPE soumises à l’impôt sur le revenu. 77 professions réparties en 11 secteurs d’activité sont passées au crible.
« L’année 2021 s’avère particulièrement dynamique, à partir du printemps, profitant du contexte de levée des restrictions sanitaires », poursuit la fédération.
Après un exercice négatif en 2020 (-3,9 %), les adhérents des OGA (organismes de gestion agréés) affichent ainsi un chiffre d’affaires en hausse de + 6,8 %.
Tous les secteurs voient leur activité s’améliorer, sauf celui des CHR, en baisse de 8 %. Parmi les hausses les plus marquantes : l’équipement de la maison (+ 18,5 %), le transport et le bâtiment à 11,3 % chacun et la beauté-esthétique à +10,7 %.
Autre constat de l’étude de la FCGA : les différentes aides de l’Etat pour soutenir l’économie ont joué à plein, notamment pour les petites entreprises. Ainsi les résultats courants moyens, avec subventions, gagnent + 14,6 % par rapport à 2020. En 2021, le résultat courant moyen s’élève à 41 000 €.
C’est le secteur des CHR qui a été le plus aidé en moyenne. Sa rentabilité s’est largement accrue de + 61,8 %. « Sans les subventions, elle aurait baissé de 21,6 %, c’est le seul secteur dont le résultat courant serait négatif s’il n’avait pas été aidé », précise la FCGA.
En termes de résultat courant, l’équipement de la personne et l’équipement de la maison figurent aussi sur le podium avec respectivement +43,9 % et + 25,3 %. En revanche, les moins bonnes progressions sont réalisées par l’automobile (+3,8 %), le bâtiment (+4,3 %), le commerce de détail alimentaire et la beauté-esthétique, tous les deux à +4,8 %.
La fédération présente également le palmarès des professions qui gagnent le plus (résultat net après subventions) :
Les pharmacies (158 371 €) arrivent en tête, puis l’optique-lunetterie, les cafés-tabacs, jeux, journaux, les taxis-ambulance, les tabacs, journaux, jeux. Suivis des hôtels-restaurants, crêperies, restaurants, hôtellerie de plein air et les hôtels sans restaurant (61 923 €).
Mais aussi celles qui gagent le moins : réparation appareil électro-ménager (24 082 €) l’ébénisterie, salon de coiffure, imprimerie, esthétique, tapisserie-décoration. Puis blanchisserie-pressing, mercerie, toilettage d’animaux et coiffure à domicile (12 590 €)