Tri des déchets, dons des invendus à des associations, dosage du sel dans le pain devraient également permettre de « se détacher de la concurrence industrielle », ajoute le président de la confédération.
Pour appuyer cette démarche, la CNBPF prévoit une campagne de communication nationale en mars/avril 2020 (France 2, RTL, MyTF1, Facebook, Twitter…) Elle espère également revaloriser le métier et susciter dans le même temps des vocations : près de 9 000 postes sont à pourvoir dans le secteur de la boulangerie-pâtisserie.
Si ce secteur dans son ensemble représente aujourd’hui quelques 130 000 emplois dans près de 33 000 commerces, la France des années 60 dénombrait environ 55 000 fournils. Le solde de création des commerces est redevenu « positif », selon Dominique Anract « mais il y a aussi des chaînes, qui se mettent dedans », indique-t-il, craignant de voir ces dernières tailler des croupières aux artisans.