AccueilActualité du commerce à la une  > Vent d'optimisme chez les patrons de TPE

Vent d'optimisme chez les patrons de TPE

Par Sophie MENSIOR -  
Le 30/08/17

L’élection d’Emmanuel Macron à la présidence de la République a suscité une vague d’optimisme chez les patrons de TPE, selon le dernier baromètre trimestriel (juillet-août-septembre 2017) Ifop-Fiduclal. 66 % d’entre eux lui font confiance pour améliorer la situation de la France et 61 % pour favoriser le développement des petites et moyennes entreprises.  Pour la première fois depuis 10 ans, ils sont une majorité (53 %) à être optimistes au sujet de la situation économique en France.

Il faut dire que les principaux indicateurs économiques se sont améliorés. La situation financière des TPE est en nette progression. Ainsi l’indicateur, qui mesure l’écart entre le pourcentage des entreprises ayant constaté une amélioration et celles ayant enregistré une dégradation,  s’élève à -3 contre -13 au trimestre dernier.

Trésorerie en amélioration

Si une certaine amélioration se remarque côté trésorerie, 34 % des entreprises étant en excédent de trésorerie contre 24 % au dernier trimestre, la part de TPE dans le rouge reste en revanche conséquente avec près d’une entreprise sur 5 concernée (19 %).

Côté investissements, 16 % des TPE ont réalisé un ou plusieurs investissements de plus de 5 000 euros au second trimestre, soit 5 points de plus qu’en avril 2017. Toutefois, leur montant a régressé ce trimestre (baisse de 19 300 euros du montant moyen investi).

Interrogés sur leur vision de l’entreprise, 43 % des patrons de TPE craignent de devoir cesser leur activité dans les 5 ans (56 % dans le secteur du commerce) et/ou de devoir la transformer pour survivre (50 % dans l’industrie). Plus d’un tiers d’entre eux a peur de s’en lasser (36 %) ou de devoir s’arrêter pour maladie ou burnout (36 % également, 44 % dans l’hôtellerie et 42 % dans le BTP).

Des souhaits de transmission d’ici 5 ans

Quant à leur stratégie de développement, ils sont presque un sur deux (48 %) à vouloir céder leur entreprise d’ici 5 ans (68 % parmi les plus de 50 ans). En cas de cession, 40 % souhaiteraient la transmettre à un de leurs homologues du même secteur d’activité, contre 20 % à leurs salariés et 17 % à un membre de leur famille.

45 % des petits patrons souhaitent investir pour développer leur activité et 41 % veulent la diversifier dans les 5 prochaines années. Près d’un quart (23 %) des entrepreneurs accepteraient de s’associer avec une autre personne ou une personne extérieure, 14 % avec un ou plusieurs de leurs salariés et 13 % d’ouvrir le capital de leur société.

Enfin, pour se développer, ils ne sont que 18 % à vouloir créer ou reprendre une nouvelle entreprise.