Barème de remboursement de prêt

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Barème de remboursement de prêt
Le crédit bancaire aux entreprises et particuliers revient régulièrement dans l’actualité, la crainte d’un resserrement des crédits restant constante depuis la crise financière de 2008, et plus récemment, depuis la crise monétaire européenne.

Quelques points de repères restent toujours utiles afin de garder les bons réflexes lors d’une négociation de prêt.




Lorsque l’on effectue un prêt auprès d’un établissement bancaire, il ne faut pas perdre de vue la part d’aléatoire de l’opération, fonction du risque engendré par le crédit. Celui qui désire emprunter n’en reste pas moins partie à une véritable négociation qu’il mènera d’autant mieux, fort de quelques repères.

Les barèmes livrés ci-dessous à titre indicatif, partant de l’hypothèse d’un emprunt à hauteur de 10.000€, prennent en compte les taux et durées les plus souvent pratiqués par les banques pour déterminer les échéances mensuelles de remboursement de crédits à moyen et long terme.

 
                                  – Echéances mensuelles en € pour 10.000€ d’emprunt –

 
I – Crédit à moyen terme (CMT) : financement de fonds de commerce, matériel et agencements


Taux
Durée
4,5% 5% 5,5% 6% 6,5%
5 ans 186,43 188,71 191,01 193,33 196
7 ans 139 141,34 143,70 146,09 148
 



II – Crédit à long terme (CLT) : Financement d’immobilier tel que murs commerciaux ou habitation


Taux
Durée
4% 4,5% 5% 5,5% 6%
10 ans 101,25 103,64 106,07 108,53 111,02
12 ans 87,55 90,00 92,49 95,02 97,59
15 ans 73,97 76,50 79,08 81,71 84,39
 




III –Concours bancaire et frais annexes


Jusqu’à combien les banques peuvent-elles intervenir ? C’est là naturellement la première question que se pose l’emprunteur. Pour une cession de fonds de commerce, les banques ou organismes financiers interviennent en règle générale à hauteur maximum de 60 à 70% du projet, sous réserve que la rentabilité de « l’affaire » permette de supporter un tel endettement et hors frais annexes que le repreneur doit financer sur ses propres deniers. Pour l’acquisition d’immobilier, les banques peuvent intervenir à 100%, généralement hors frais de notaire, en prenant le bien immobilier en garantie.
 
 
 

–  Les frais annexes non pris en charge dans le prêt correspondent aux postes suivants :


·       Honoraires et émoluments du conseil pour la rédaction des actes : + ou – 2-3% du prix du fonds ;

·       Droits d’enregistrement  versés à l’Etat : voir http://www.apce.com/pid762/droits-d-enregistrement.html?espace=2&tp=9

·       Stock de marchandises à reprendre et à négocier avec le cédant ;

·       Dépôt éventuel de garantie de loyer : 3 mois d’avance en général ;

·       La trésorerie de départ ; pour le 1er terme de loyer, d’assurances, la caisse…

·       D’éventuels frais liés à la caution bancaire lorsque celle-ci est exigée.

 
 
Mis à jour le 31 octobre 2011 par l’agence de presse SubVerbo