Décoration

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Décoration

Le commerçant peut vendre aussi bien du petit mobilier de décoration que des luminaires, des cadeaux déco, du linge de table, des bibelots en tout genre ou des tapis. Il peut également se transformer en décorateur d’intérieur.

Définition de la profession


L’activité recouvre de nombreux domaines : le commerçant peut vendre aussi bien du petit mobilier de décoration que des luminaires, des cadeaux déco, du linge de table, des bibelots en tout genre ou des tapis. Il peut également se transformer en décorateur d’intérieur et proposer de « relooker » la maison de ses clients.


Contexte actuel


La morosité générale semble avoir très peu d’emprise sur la décoration d’intérieur. Toutes les études montrent, en effet, que la « crise » incite nos compatriotes à se recentrer sur leur domicile. D’après les nombreuses enquêtes réalisées par l’Observatoire Cetelem, l’habitat apparaît comme un facteur déterminant dans la quête du bonheur.

Représentant aujourd’hui près de 5,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires, le marché de la décoration d’intérieur est florissant. Il est globalement monté en gamme.

Mais si l’aménagement d’intérieur compte de plus en plus d’amateurs en France, il ne suffit pas d’ouvrir une boutique pour réussir. Le secteur étant désormais fortement concurrentiel, il est impératif d’asseoir sa propre identité, pour sortir du lot.


Conditions d’exploitation


Aucun diplôme n’est requis pour exercer le métier, y compris pour se présenter comme décorateur d’intérieur. Il faut néanmoins posséder de véritables aptitudes artistiques, en sus d’une solide connaissance en matière de gestion de commerce. Signalons qu’il existe des écoles, comme l’Ecole Grégoire (www.egf.ccip.fr), qui propose une formation continue pour se perfectionner en matière de décoration d’intérieur.


Réglementation en vigueur


– Mis à part les règles du droit de la distribution concernant l’étiquetage, les soldes ou les prix, l’activité ne présente aucune spécificité en termes de réglementation.


Les éléments financiers


Il n’existe pas de barème d’évaluation des fonds de commerce pour les boutiques de décoration. Les éditions Francis Lefebvre estiment cependant la valeur d’un fonds de commerce « arts de la table, cadeaux, liste de mariage » entre 50 et 65 % du chiffre d’affaires annuel TTC.

CA HT annuel moyen

Marge brute

Charges de personnel

Résultat courant

Budget décoration
moyen par ménage

Budget luminaire moyen
par ménage

160 000 € 48,5 % du CA 8,8 % 13,7 % du CA 200 € 70 euros
Source : APCE

Précision
Le secteur étant éclaté en plus de 10 000 boutiques qui ne proposent pas toutes les mêmes produits, les chiffres présentés ci-dessus doivent être interprétés avec prudence. On peut, en revanche, considérer que le coefficient multiplicateur habituel appliqué dans les boutiques de décoration est de 2,5.


Equipements-Immobilisations


L’activité est encore relativement récente, les affaires mises en vente ne sont donc pas très nombreuses. On peut toutefois en trouver, l’intérêt de la reprise résidant principalement dans la qualité de l’emplacement.

Surface moyenne

Stock

Travaux et
agencement

Panier moyen

100 m² 8 000 € 1 500 € ~40 euros
Source : APCE&FCGA

Précision
L’investissement varie sensiblement selon l’activité, la localité et la taille de l’emplacement. Les chiffres figurant sur le tableau ci-dessus ne sont que des moyennes qu’il convient d’appréhender prudemment.


A savoir


– Les prix de vente ont chuté à cause de l’importation de produits à bas coût qui pèsent en valeur sur le marché. L’effet volume a pris le relais.

Le « sourcing direct » (travailler directement avec les artisans) est intéressant à double titre : il permet de s’assurer une relative originalité et les marges sont nettement supérieures lorsque l’on « saute » les intermédiaires. Attention, cependant, aux délais de livraison…

– Pour se démarquer des grands magasins, l’indépendant doit cultiver son propre style et proposer une offre (presque) unique. Cela passe par une valorisation du travail artisanal, particulièrement ethnique.
– Face à la concurrence, il faut mettre l’accent sur les services : pose de rideaux, installation de tringles, etc.

– C’est avant tout un métier de passionné : il faut être en éveil, sortir de sa boutique, se rendre sur les salons, se renouveler tout le temps, bref faire vivre son magasin.


Adresses utiles


Le secteur ne dispose pas d’une fédération à proprement parler qui regrouperait tous les professionnels. Citons, néanmoins, quelques organismes qui pourraient vous être utiles pour constituer votre offre :

– Union nationale interprofessionnelle des métiers de l’ameublement et de la décoration, UNIMAD, 10 rue du Débarcadère 75017 Paris – 01.40.55.14.75

– Institut de promotion et d’étude de l’ameublement, IPEA, 37 avenue Daumesnil 75012 Paris – 01.46.28.21.21

– Les ateliers d’art de France, 6 rue Jadin 75017 Paris – 01.44.01.08.30

– Confédération des arts de la table, 22 avenue Franklin Roosevelt 75008 Paris – 01.43.59.02.74



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