Opticien-Lunetier

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Opticien-Lunetier
Définition de la profession


L’opticien-lunetier réalise, adapte, vend – sur prescription médicale – des lunettes et lentilles destinées à corriger les défauts ou déficiences de la vue et conseille leurs utilisateurs. Il commercialise également des lunettes de soleil, des produits d’entretien et divers instruments d’optique


Contexte actuel


Le vieillissement de la population et les innovations technologiques laissent présager un marché encore porteur, malgré la dégradation de la conjoncture économique globale et la hausse constante du parc des magasins (plus de 10 000 en France métropolitaine en 2008, dont près de la moitié sous enseignes de franchises ou de groupes coopératifs).
La reprise comme la création d’un commerce d’optique exigent de la part du professionnel beaucoup de discernement et de vraies compétences.


Conditions d’exploitation


Le Brevet de technicien supérieur opticien-lunetier, délivré par l’Education nationale, est obligatoire pour exercer et ouvrir un magasin d’optique. Il se prépare en deux ans et peut être complété par un certificat de qualification professionnelle (1 an) commercial ou technique (optométrie).

L’opticien doit se faire enregistrer dans les administrations suivantes :
  • Direction Départementale de l’Assistance Sanitaire et Sociale comme professionnel de santé.

  • Chambre de Commerce et d’Industrie comme commerçant.

  • Caisse Régionale d'Assurance Maladie en tant que fournisseur des assurés.
     

Réglementation en vigueur


La direction ou la gérance d’un magasin d’optique doit être assumée par un opticien diplômé et chaque point de vente doit également être placé sous la responsabilité d’un opticien, clairement identifié par un badge.

La boutique doit comporter un espace isolé permettant de faire passer un examen non médical au client en cas de renouvellement des verres sans nouvelle ordonnance et respecter les normes de sécurité des établissements recevant du public (voir également les normes conventionnelles des organismes de Sécurité sociale).

En optique-lunetterie, les prix sont libres, mais le professionnel a l’obligation de remettre un devis détaillé gratuit.

Il a interdiction de délivrer des verres correcteurs, sans ordonnance médicale, à une personne de moins de 16 ans.


Les éléments financiers

Les commerces s’évaluent entre 70 % et 120 % du chiffre d’affaires annuel TTC d’après le barème fiscal Francis Lefebvre 2012
 

Surface moyenne du magasin

 CA annuel  TTC (2016)

Effectif moyen

Rémunération moyenne du commerçant

Evaluation du fonds de commerce

105 m²
(dont 35 m²
pour l’atelier)

348 000 euros

3, 2 personnes

(équivalent temps plein) 6 000 euros  net mensuel

70 % à 120 %
du CA annuel TTC

Source : GFK Marketing Services France  et FCGA (Fédération des centres de gestion agréés)




Précision

L'augmentation du parc de magasins entraîne un léger fléchissement du chiffre d'affaires moyen par magasin : 4 000 euros de moins par rapport à 2007.

En 2016, selon la FCGA (Fédération des centres de gestion agréés), le chiffre d'affaires moyen s'élève à 348 000 euros, le résultat courant moyen à 61 000 euros. La marge brute représente 64 % du CA et les charges de personnel 17 %.

 


Equipements-Immobilisations


Les investissements reposent sur les principaux éléments suivants :
  • agencement en mobilier du magasin,

  • matériel d'optique et de façonnage des verres (pupillomètre, meules),

  • matériel informatique (comptabilité, gestion des stocks, gestion des tiers payant), avec un coût minimal évalué à 10 % du chiffre d'affaires.

 

 

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Le montant des investissements s’accroît. La tendance est à l'agrandissement des surfaces de vente et au renouvellement rapide des gammes de produits pour répondre aux phénomènes de mode.


A retenir


Au carrefour de la santé, du service et de la mode, la profession d’opticien-lunetier exige des qualités multiples :

  • professionnalisme et technicité,

  • sens du service et de l’accueil,

  • compétences en gestion et marketing.


L'avènement des enseignes a exacerbé la concurrence. Mais l'opticien traditionnel conserve un atout maître : sa mission, qui doit rester avant tout médicale.

Le rattachement à une des importantes centrales d'achat ou de référencement de la profession permet de concevoir une politique de prix adaptée.

L’emplacement est déterminant (75 % des points de vente sont en centre ville).
Il faut être :

  •  « bien vu » des ophtalmologistes prescripteurs (50 % du CA environ),

  •  « vu » des clients potentiels.

 

Adresses utiles


– Union des opticiens, 45 rue de Lancry
75010 Paris – 01 42 06 07 31

– Fédération nationale des opticiens de France, 4 Rue de l'Evêché
40100 Dax – 08.92.68.00.75
 
– Association des optométristes de France, 56 boulevard de l'Hôpital
75013 Paris – 01.43.37.40.04

– Groupement des Industries Françaises de l'Optique, 185 rue de Bercy
75579 Paris cedex 12 – 01 43 46 27 50

– Association Professionnelle des Opticiens, 16 rue Bertrand Bourdeau
87600 Rochechouart – 05 55 03 63 53
 
 

Sites internet utiles
 



Fiche mise à jour par Anouk Lanvin