Elle ouvre une boutique de prêt à porter haut de gamme à Neuilly-sur-Seine

C’est dans la commune des Hauts de Seine proche de Paris qu’Isabelle Lévy a choisi d’ouvrir sa boutique de prêt-à-porter.
Par Sophie MENSIOR -  
Le 07/03/11
Neuilléenne dans l’âme, -elle y est née-, Isabelle Lévy avait depuis un certain nombre d’années le projet de monter sa propre boutique de vêtements. Après 25 ans passés dans le métier du prêt-à-porter, dont 18 ans, en tant que directrice des ventes d’une maison de couture de luxe, elle décide alors de franchir le pas. « J’avais le choix de rentrer ou non dans une grande maison mais j’ai pensé que j’avais l’âge de lancer ma propre entreprise « , raconte-t-elle.
Son projet : s’installer sur le créneau haut de gamme avec des marques non encore présentes dans la commune des Hauts de Seine, telles que Ralph Lauren, Missoni, Alberta Ferretti, Antik Batik… « Mon expérience précédente m’a aidée : je connaissais déjà ces marques, ce qui a facilité leur mise en place » , raconte-t-elle.
Trouver un bail n’a pas été non plus une démarche trop compliquée : elle oriente ses recherches vers le quartier commerçant de Neuilly, le quartier Sablonville et porte son choix sur un dépôt-vente.
Elle reprend le bail le 15 septembre 2009 pour un montant de 250 000 euros. Tout est à refaire. Après une période de travaux, elle ouvre le magasin 2 mois plus tard, sous l’appellation « Twiggy « , en référence au mannequin vedette des années 70, dont Isabelle Lévy est fan.
Depuis le début, elle est suivie et accompagnée par la Chambre de commerce et d’industrie de Paris Hauts de Seine. « Ils ont cru en mon projet et m’apportent un soutien », raconte l’entrepreneuse.Dotée d’un apport personnel constitué par les indemnités de départ de sa précédente société, qui représente 60 % du montant total de l’opération, elle réalise un emprunt auprès de sa banque personnelle pour financer les travaux.  » Cela s’est tout de suite bien passé car le banquier connaissait mon profil « , estime-t-elle, tout en soulignant qu’elle aurait aimé bénéficier de plus d’encadrement.
« Le plus dur, c’est-à-dire la première année, est derrière moi, énonce-t-elle. J’ai souffert mais je me suis accrochée ». Ayant monté son projet toute seule, mais avec le soutien de son mari et de ses 2 enfants, Isabelle Lévy ne compte pas ses heures et continue à travailler à la maison, une fois la boutique fermée. Si elle ne peut encore se salarier, elle espère pouvoir embaucher une personne, qui viendrait l’aider à temps partiel pour la vente.
 Elle constitue petit à petit sa clientèle car elle part de zéro : « c’est un travail de longue haleine, je pense qu’il faut environ 3 ans : c’est une question de patience, de service et d’accueil « , commente Isabelle Lévy, qui se réjouit de voir d’anciennes clientes franchir le seuil de sa nouvelle boutique.