En tant qu’organisateur de la Journée Nationale du commerce de proximité, y a-t-il pour vous des commerces qui marchent ?
Sur le terrain, la situation est très contrastée. J’aurais beaucoup de mal à dire quelles sont les activités qui marchent car c’est surtout une question de localisation, d’environnement, de politique locale. Par exemple dans les soins à la personne, il y a beaucoup d’installations mais peu de pérennité. Les boutiques de vêtements multimarques sont extrêmement touchées, c’est une activité qui est très en souffrance. Ainsi pour le Black Friday, elles n’ont pas la capacité de pratiquer les remises annoncées par les grandes enseignes.
Ce que je sais de mon expérience de plus de 15 ans à la tête d’unions commerciales, c’est que les commerces les plus attendus dans un centre-ville par les clients sont les commerces de première nécessité : boucherie, boulangerie, fromagerie, pressing, pharmacie…Dans les communes rurales, on remarque les élus qui s’efforcent de garder leur dernier commerce, l’épicerie du village.