La FNCV–Les Vitrines de France organise un évènement consacrée à la « ville d’aujourd’hui et de demain ». Quel regard portez-vous sur la situation actuelle et quelles en sont les raisons ?
Depuis une cinquantaine d’années, un certain nombre d’erreurs ont été commises…On a laissé les villes se déployer à l’infini sans penser vraiment à l’urbanisme…Les décisions ont été prises dans l’urgence après la seconde guerre mondiale, avec la création de grands ensembles en périphérie. Du coup, on se retrouve avec des centres-villes complètement déshabillés avec des commerces et des logements vacants. Les professions libérales, les services sont également partis s’installer en périphérie pour des raisons de commodité (places de parking) et d’exonérations fiscales.
En outre, Internet ne fait rien pour arranger les choses ; la notion d’achat est de moins en moins liée au centre-ville. Donc, il n’y a plus beaucoup de raisons de s’y rendre, hormis celles liées au plaisir, au patrimoine et à la culture…