Longtemps destiné à des passionnés, le marché des jeux vidéos s’adresse aujourd’hui à un public beaucoup plus large. Une aubaine pour les professionnels, même si la concurrence fait rage.

Longtemps destiné à des passionnés, le marché des jeux vidéos s’adresse aujourd’hui à un public beaucoup plus large. Une aubaine pour les professionnels, même si la concurrence fait rage.
Par Sophie MENSIOR -  
Le 27/11/06
30 % des foyers français sont équipés d’une console de jeux TV. En moyenne, chaque jour, 3,8 millions de Français jouent à un jeu. Et même si les 13-19 ans restent majoritaires, le nombre de consommateurs a explosé, avec un vieillissement de l’âge moyen des utilisateurs.

Une évolution qui  a fait la part belle à la grande distribution et aux grosses enseignes, type « Micromania ». Pour exister, les indépendants se sont pour la plupart rassemblés au sein de groupements, qui offrent une gamme de services attractive.

Les accords passés avec les grossistes sont très avant ageux : outre les tarifs préférentiels, le commerçant affilié à un groupement bénéficie également de la puissance médiatique de l’enseigne sans pour autant perdre son indépendance.

Mais, en dépit de tous ces avantages, les revendeurs spécialisés doivent être astucieux pour s’en sortir. Il faut bien évaluer sa zone de chalandise en tenant compte de la concurrence, suivre l’actualité des sorties et connaître les jeux pour conseiller les joueurs. C’est cette plus-value que le passionné viendra chercher en venant chez vous.

Il est, d’autre part, nécessaire de trouver le bon équilibre entre le neuf, sur lequel on marge à 15%, et l’occasion où l’on peut revendre les jeux le double du prix d’achat. La diversification des produits, notamment les accessoires comme les cartes mémoires ou les figurines collector, permet enfin de réaliser un chiffre d’affaires suffisant. En moyenne, pour une surface de vente de 72 m², le CA doit avoisiner les 300 000 euros.