C’est peut être le métier qui a le plus évolué au cours de ces 30 dernières années. Même si l’équipement de base et la mécanique sont restés identiques, tout le reste a changé. L’électronique a révolutionné la profession.
“Les avancées technologiques requièrent une formation plus importante pour rentrer dans le cerveau de la voiture, observe-t-on au CNPA. Les différentes marques ont joué un rôle majeur dans cette évolution.” Chaque constructeur a en effet désormais sa propre personnalité, des outils spécifiques et dispense sa propre formation.
Du coup, l’investissement nécessaire pour disposer de l’équipement adéquat est lourd, un banc électronique chez Audi ou Volkswagen coûtant près de 40 000 euros ! Pour s’en sortir, beaucoup ont fait le choix de s’associer à une marque.
Même si le poids de l’automobile en France n’a pas varié, avec un parc estimé à 36 millions de véhicules, les habitudes des utilisateurs ont, en revanche, évolué avec moins de demandes sur l’entretien, notamment les vidanges et les pneus.
Le nombre d’accidents ayant baissé, particulièrement en 2005 où les campagnes de sensibilisation de la prévention routière ont été efficaces, le marché de la petite réparation connaît une forte baisse de son activité.
Pour développer leurs rentabilités, de plus en plus de garagistes développent la vente de véhicules où les marges sont plus intéressantes. Mais se constituer un parc automobile suppose toutefois de disposer d’une trésorerie suffisante pour acheter les véhicules, sans oublier les immatriculations à la Préfecture, qui représentent une charge supplémentaire pour votre affaire.