Grenoble tente d'étirer son centre commercial

Forte de son statut de technopole internationale, Grenoble peine à proposer un commerce en phase avec les revenus de ses habitants. Géographiquement coincée entre trois massifs montagneux, elle tente aujourd’hui d’étirer son centre commercial vers le sud.
Par Sophie MENSIOR -  
Le 12/02/07
Longtemps qualifiée de petite ville de province, Grenoble a connu un développement commercial important après les JO de 1968 avec l’apparition des grandes surfaces périphériques.

Un développement d’autant plus pénalisant pour l’aire urbaine que les six centres commerciaux sont à 10 minutes à pied du centre-ville. Une donnée amplifiée par la stratégie de la grande distribution qui y teste – historiquement –  ses nouveaux concepts.

Cette compétition à tout va complique la tâche du commerce urbain. Avec un taux de rotation de l’ordre de 15 %, supérieur à la moyenne française, et un foncier commercial rare et cher, il faut être bon pour tenir dans l’hyper centre trop petit.

Pour l’étendre, une première initiative a été prise il y a 30 ans, avec la construction d’un centre commercial – Grand Place de 55 000 m² de surfaces de vente – au sud de la ville. Une réalisation conséquente au regard des 65 000 m2 qui composent le centre historique.