La Rochelle veut rester belle

La commune la plus peuplée du département de Charente-Maritime, devant Saintes, Rochefort et Royan, possède un territoire attractif et accueille de nombreux touristes. En pleine transformation, elle doit veiller au maintien de ses équilibres commerciaux.
Par Sophie MENSIOR -  
Le 11/12/17
La préfecture de Charente-Maritime possède incontestablement un certain nombre d’atouts. Située en bordure de l’Atlantique, cette cité millénaire est dotée d’un riche patrimoine historique et urbain. Ce qui en fait une destination touristique privilégiée attirant plus de de 3,5 millions de visiteurs par an. Les commerces réalisent 17 % de leur chiffre d’affaires avec cette clientèle.
« C’est un petit bijou face à l’océan, estime Anna-Maria Spano, adjointe au maire en charge du secteur sauvegardé, commerce et marchés.

Un centre-ville attractif

En termes commercial, la ville peut se féliciter de son taux de vacance inférieur à 5 % « il n’a pas augmenté ces dix dernières années », commente Jean-Philippe Plez, adjoint au maire en charge de l’urbanisme. « Le centre-ville est en bonne santé. Nous n’avons pas à nous plaindre mais il faut être vigilant, il y a encore des points que nous pouvons améliorer », ajoute-t-il.  Attractif, il garde une bonne image, d’autant qu’il n’y a pas vraiment d’autre offre commerciale entre Nantes et Bordeaux.
« Derrière ce taux de vacance commerciale de 5 % se cachent des disparités », tient à tempérer Thomas Marc, le président de l’association de commerçants le City Club.
En termes chiffrés, 500 commerces sont recensés dans l’hyper-centre avec des enseignes nationales (Zara, H&M, Monoprix, Nature & Découverte…) et un nombre important de commerçants indépendants. «  Nous avons encore cinq librairies indépendantes en centre-ville, ce n’est pas si mal », se réjouit Sidonie Neveu, conseillère en entreprise à la CCI (Chambre de commerce et d’industrie de la Rochelle).