Orléans profite aux commerçants, mais veut aller encore plus loin

La capitale de la région Centre dispose d’un des PIB par habitant les plus élevés de l’Hexagone. Un fort pouvoir d’achat qui profite aux commerçants du centre-ville, en particulier ceux qui se sont positionnés sur le créneau haut de gamme.
Par Sophie MENSIOR -  
Le 16/07/07
Tous les indicateurs sont au beau fixe : 1re ville de France pour la qualité de vie, selon L’Expansion en 2003, 2e ville pour le dynamisme économique d’après Le Point en 2002, 5e plus forte croissance démographique nationale, une proportion de cadres très supérieure à la moyenne (31 % des actifs)… Orléans se porte bien, comme le confirme Olivier de Charsonville, manager de centre-ville : “Le PIB par habitant est très au-dessus de la moyenne nationale, se félicite-t-il. De plus, la ville est jeune avec 50 % de nos concitoyens qui ont moins de 40 ans. Nous ne sommes pas une ville dortoir ! La population est sédentaire et captive.

Après avoir connu son apogée lors des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles lorsqu’elle faisait office de port de Paris, la capitale de la région Centre et du Loiret a marqué le pas au début du XXe siècle jusqu’à la fin de la guerre 39-45. Mais la ville s’est réveillée et s’est reconstruite après avoir essuyé beaucoup de bombardements et a fait montre de beaucoup d’ambition sur le plan économique. De nombreux pôles mécaniques, alimentaires, se sont notamment développés.