Longtemps qualifiée de “belle endormie », la ville a perdu de sa superbe au cours du XXe siècle, notamment à cause de la fermeture de ses usines lainières. Progressivement, le tertiaire et les laboratoires ont pris le relais. Pour remédier à cet affaiblissement du tissu de PME, le train à grande vitesse a été attendu comme le messie.
Maintenant que le TGV est là, depuis le 10 juin, que faut-il en attendre ? Pour Catherine Huguet, directrice du développement économique à la CCI, en charge des projets commerciaux, le virage que la ville doit négocier est crucial : “On attend que le TGV amène du mouvement et de nouveaux projets, espère-t-elle. L’Agence de développement économique y travaille assidûment”. En plaçant Reims à 45 minutes de Paris, le TGV va bouleverser le paysage rémois : “Certaines entreprises ont manifesté leur désir de venir s’implanter chez nous, assure Yves Guinoiseau, vice-président de la CCI en charge du commerce. Nous allons aussi accueillir de nouveaux habitants, travaillant sur Paris, en quête d’un cadre de vie agréable”.