Rennes va devoir adapter son appareil commercial à sa croissance

L’attractivité de la capitale de la Bretagne ne cesse de s’accroître. Mais la ville va devoir gérer l’augmentation de sa population et adapter son appareil commercial pour éviter une explosion de son offre commerciale périphérique.
Par Sophie MENSIOR -  
Le 02/10/07
“Rennes est une capitale régionale dont les atouts, économiques, culturels, administratifs et universitaires sont indéniables”, résume Philippe Magrin, président de la principale association de commerçants de Rennes, le “Carré Rennais”. Reste qu’elle s’est longtemps reposée sur ses acquis. Ville avant tout administrative, – plus de la moitié population active est fonctionnaire –, Rennes a longtemps négligé son commerce.

La somnolence du centre-ville, due à un vieillissement des petites structures commerciales a favorisé l’essor de la périphérie tant du point de vue de l’habitat que de celui du commerce. Entre 1995 et 2001, sa progression a été de 17 % alors que le commerce du cœur de ville atteignait péniblement les 4,5 %.

Il a donc fallu aider le commerce urbain à retrouver de l’allant. Il s’agissait de veiller à maintenir l’attractivité de la ville, sans freiner son développement périphérique indispensable pour accueillir les 50 000 habitants supplémentaires prévus à l’horizon 2010.