Saint-Etienne, une ville qui se veut design

Après avoir subi d’importantes fermetures ou délocalisations d’entreprises, la préfecture de la Loire est parvenue à stopper l’érosion démographique. Désireuse de consolider cet acquis, elle a engagé d’ambitieux projets pour redynamiser son centre.
Par Sophie MENSIOR -  
Le 23/04/07
Saint-Etienne renaît de ses cendres après avoir touché le fond. Avec la disparition de nombreuses entreprises dans la métallurgie, la soierie ou les Mines, la ville a vu son tissu industriel s’étioler à la fin des années 70. Le départ des grosses entreprises a causé beaucoup de tort à l’économie stéphanoise. Depuis 2000, les entrepreneurs foréziens ont relevé la tête au point de figurer aujourd’hui en 2e position, derrière l’Ile-de-France, en nombre de PME-PMI.

Commercialement, il est impossible d’évoquer Saint-Étienne sans parler du groupe Casino, véritable fierté pour la ville. Mais derrière cet arbre, se cache une réalité plus préoccupante avec un commerce périphérique qui s’est développé de manière anarchique.

Soucieux de soutenir l’aire urbaine, les décideurs locaux ont défini un schéma de développement commercial pour réguler l’ensemble. Son statut de ville “sinistrée” lui a permis de toucher 120 millions d’euros pour la requalification du centre-ville, qui a conduit à la création de l’Epase, l’Etablissement public d’aménagement de Saint-Etienne.