Ils avaient fait des propositions pour éviter une fermeture généralisée, ils ont été, en partie, entendus. Les représentants de l’hôtellerie-restauration (GNI, Umih, SNRTC, GNC) ont salué l
a décision du gouvernement de laisser ouverts les restaurants et tous les établissements assurant une activité de restauration assise en zone d’alerte maximale, c’est-à-dire dans la métropole d’Aix-Marseille, en Guadeloupe, et à Paris et sa petite couronne. En contrepartie,
un protocole sanitaire renforcé doit être mis en place.
Sont concernés : les restaurants traditionnels, les cafétérias et autres établissements libre-service ainsi que les établissements de restauration rapide.
Un certain nombre de mesures sont prévues dans ce nouveau protocole sanitaire :
un espace libre d’au moins 1 mètre entre les chaises de tables différentes,
port du masque pour le personnel en salle, à la réception et en cuisine, les tables ne pourront accueillir que
6 personnes maximum (les professionnels avaient proposé 8…). Autre disposition, déjà appliquée à l’étranger : la mise en place
d’un cahier de rappel à l’entrée des restaurants, qui doit conditionner l’accès à l’établissement. Les clients pourront y laisser leurs coordonnées et il sera mis à disposition de l’Agence régionale de santé (ARS) ou de l’assurance maladie en cas de déclenchement d’un «
contact-tracing ». Ces données seront détruites après un délai de 14 jours.
Un plan d’urgence pour les bars
La réservation en ligne ou par téléphone doit être privilégiée afin d’éviter les regroupements devant le restaurant, de même
le paiement devra obligatoirement se faire à la table des consommateurs pour éviter les déplacements au sein des établissements.
En revanche
les débits de boisson seront fermés, ce qu’ont dénoncés les représentants de la profession. Cependant ceux proposant de la vente de boisson à titre accessoire de la restauration pourront rester ouverts….
Ces mesures s’appliquent par arrêtés préfectoraux,
pour une durée de 15 jours, à partir du mardi 6 octobre. Elles seront réévaluées à l’issue de cette période.
Redoutant une vague de faillites, les organisations professionnelles du secteur demandent
la mise en place d’un plan d’urgence pour les bars, qui, pour certains, ne «
pourront se relever de cette nouvelle fermeture de 15 jours ». Elles demandent également
le prolongement des aides de l’Etat : chômage partiel sans décote, exonération de charges, prise en charge des loyers et de la perte d’exploitation.